En France, la CGT a organisé de grandes manifestations pour protester contre la décision controversée et antidémocratique de relever l’âge de la retraite. Ces manifestations légales ont donné lieu à des brutalités policières, à des arrestations aveugles et à des attaques au gaz lacrymogène de la part de la police et des forces de sécurité.
Les violences policières, dès qu’elles font - ou semblent faire - système, sont un coup de poignard plongé dans le cœur de la République : elles foulent les libertés individuelles et collectives aux pieds, mettent à bas l’égalité des citoyennes et citoyens devant la police et la justice, substituent les stigmatisations haineuses et les enfermements identitaires aux valeurs qui fondent notre réalité plurielle, laquelle est aussi notre identité collective. Une telle dégradation de l’état des droits et libertés syndicales est aussi impressionnante qu’inquiétante.
La CGT n’aura de cesse de dénoncer toutes violations de ces droits, autant que nécessaire, pour qu’il soit enfin mis un terme aux répressions et persécutions à l’encontre de travailleuses et des travailleurs.
Il est urgent que le Gouvernement prenne au plus vite la mesure de la situation et s’emploie à faire respecter les droits et libertés syndicales dans le pays. Pour cela, une seule solution : renforcer les services publics, de santé, d’accompagnement, d’éducation, de justice… afin de répondre aux besoins immédiats de toutes et tous !