Depuis des mois, la direction s’acharne sur les salariés qui défendent leurs droits et ceux des résidents.
Décembre 2012, un conflit démarre, les revendications du personnel portent sur :
- Les charges de travail insupportables,
- Les abus de pouvoir, les tentatives d’harcèlements moraux et physiques,
- Les travaux effectués en même temps que l’hébergement des pensionnaires,
- Une prime de fin d’année dérisoire et à la tête du client,
- Les normes de sécurité incendie non respectées,
- Du matériel détérioré ( lit médicalisé hors fonction, pas de frein fauteuil, , douche froide, matelas à changer,...)
- Le droit syndical non respecté ( pas de local, pas de négociations annuelles obligatoires, pas de plan formation)
- Discrimination dans l’embauche ou dans la promotion
- Pas de matériel de protection (chaussures, tabliers, produit d’entretien toxique et corrosif)...
Le mouvement de grève dure trois jours et se solde par la signature d’un protocole de fin de conflit entre la CGT et la direction.
Depuis le début du mois, pressions de la directrice contre la déléguée du personnel, empêchée d’intervenir pour défendre ses collègues, intimidation des représentantes du personnel, élues depuis 2008.
Les convocations des élus du personnel et d’une salariée à des entretiens préalables pouvant aller jusqu’à des licenciements, arrivent à point nommé ...
Toutes ces manœuvres n’intimident pas les élues du personnel qui sont déterminées à ne rien lâcher et à défendre le respect du droit syndical et l’application des revendications gagnées lors de la grève de décembre 2012.
La direction doit stopper cette voie de sanctions, de répressions pour faire oublier son incapacité à gérer les vrais problèmes de santé et de prévention des risques professionnels des personnels et ceux de la qualité d’accueil des résidents.
Rassemblement, à l’appel de la CGT, le vendredi 1er mars à 9H devant l’EHPAD "Nice Résidencia" 9 avenue Thiers à Nice pour demander l’arrêt des sanctions injustes.
© Fédération CGT Santé Action Sociale - 2013