Pourtant ce chirurgien avait décidé de licencier une dizaine de salarié-e-s et de supprimer aux autres une prime annuelle.
C’est la raison pour laquelle, le lundi 22 février, les salariés de la Polyclinique entamaient un mouvement de grève. L’ampleur du mouvement à obligé la direction a transférer les patients et à fermer la clinique.
Le mardi soir, aucune négociation n’avait été possible et le PDG n’avait pas daigné se déplacer pour rencontrer les salariés.
Ceux-ci ont donc décidé de se rendre à Amiens, où le directeur exerce en tant que chirurgien.
Un bus et des voitures, et voilà près de 70 salariés grévistes qui déboulent devant la Polyclinique de Picardie et occupe le hall de cet établissement.
Les salariés d’Amiens ont immédiatement lancé un mot d’ordre de grève et se sont associés à leurs collègues du Nord, malgré la pression exercée par la direction (présence d’un huissier et de 2 avocats et menace de sanction pour abandon de poste).
C’est finalement à Whignehies qu’une rencontre a eu lieu entre les salariés et la direction. Mais ce n’est que vendredi soir, après avoir rencontré un représentant de l’inter communalité et la sous-préfète qu’un protocole de fin de conflit à été signé. Les licenciements n’auront pas lieu et une prime sera maintenue.
Les jours de grèves pourront être pris en récupération, congés payés ou être récupérés dans les semaines à venir.
Une fois de plus, l’unité et le rapport de force ont permis de faire plier la direction, il pourrait y avoir un effet « boule de neige » dans les autres cliniques du groupe.