Elles appellent ensemble, et c’est une première depuis de nombreuses années, à l’action dans toute la France le 5 mars qui doit se traduire par des rassemblements, des manifestations et des arrêts de travail.
Cet accord refusé par deux des trois grandes confédérations syndicales organise une plus grande flexibilité pour les salariés, un recul de leurs droits individuels et collectifs au bénéfice des employeurs.
Un projet de loi doit être présenté au Conseil des ministres début mars, pour ensuite être voté au Parlement en mai.
Cette journée est l’occasion exprimer un refus de l’austérité et de la flexibilité ; l’exigence de réponses nouvelles pour les droits sociaux, l’emploi, l’augmentation des salaires et des pensions.
Les salariés de la santé et de l’action sociale, les salariés de l’industrie et les autres ont donc toutes les raisons d’être solidaires, de conjuguer leurs forces, d’assembler leurs revendications et de lutter ensemble.
Cette journée doit exprimer un refus de l’austérité qui se développe dans nos secteurs au nom de la baisse des dépenses publiques et qui a pour conséquences :
- Le blocage des salaires et gel du point d’indice,
- La remise en cause des conventions collectives et des statuts
- Les suppressions d’emplois,
- La dégradation des conditions de travail,
- La remise en cause des principes de la sécurité sociale,
- La baisse des moyens financiers alloués au sanitaire, au social et au médico-social.
© Fédération CGT Santé Action Sociale - 2013