Lors du rassemblement du 7 septembre, j’ai vu des visages plus détendus que d’habitude, ça fait plaisir et ça montre tout le chemin qui a été parcouru depuis plus d’un an.
Merci à toutes et à tous !
Je tiens à remercier très fortement toutes les personnes qui se sont mobilisées et toutes celles qui nous ont apporté leur soutien d’une manière ou d’une autre pour que les Urgences de Sisteron puissent réouvrir 24h/24 et 7 jours/7 !
Ce qui m’a fait particulièrement plaisir durant ces longs mois, c’est de voir autant de gens déterminés au mètre carré, c’est assez rare pour le souligner !
Ce qui a été particulièrement intéressant, c’est de voir œuvrer des gens très différents, ensemble, vers un même objectif, vers l’intérêt général !
Il y a une question sur laquelle il est important de s’interroger après cette lutte. Car c’est bien d’être dans l’action et d’avoir une belle victoire collective. Mais c’est bien également d’avoir des temps de réflexion et d’analyse. Et la question qu’il faut se poser aujourd’hui, c’est : comment se fait-il qu’une proposition que nous avons faite il y a 14 mois n’était pas possible à ce moment-là, et puis 14 mois après, elle devient possible et réalisable ? Ça, c’est une question de fond essentielle de cette lutte !
Le vrai/le faux, le bien/le mal, ça n’existe pas ! Ou plutôt pour être plus précis, ça existe, mais les frontières sont très malléables, elles bougent en permanence, un peu comme des plaques tectoniques, et la vérité d’un jour n’est pas celle de demain. Et une chose qui n’est pas possible un jour devient possible un autre jour.
Et on voit très bien que c’est la mise en place d’un rapport de force à un instant T qui va faire bouger ces lignes, ces frontières. Et à Sisteron, ce que nous avons réussi à faire, c’est justement de faire bouger ces frontières et à rendre possible l’impossible, à rendre réalisable l’irréalisable. Et c’est la puissance de la volonté collective qui a permis d’arriver à ce résultat-là.
Car à la fois, nous avons réussi à mettre beaucoup d’intensité dès le départ, avec une très forte volonté collective. C’était le premier enjeu. Et le second enjeu, c’était de faire durer dans le temps cette intensité. Nous avions un objectif, nous nous sommes concentrés uniquement sur cet objectif en mettant tout en œuvre, avec les moyens dont nous disposions pour y arriver.
Et cette belle victoire collective doit nous faire prendre conscience de notre force, de la puissance de ce que peut engendrer la volonté d’un peuple déterminé.
Il faut que ça nous apporte de la confiance, des certitudes, des outils pour la prochaine fois où nous aurons à nous mobiliser. Car après avoir gravi une montagne, tout ce qu’on découvre, c’est qu’il y en a encore beaucoup d’autres à gravir derrière.
Ils nous disaient il y a un an, qu’ils n’ont pas de baguette magique. Et on voit un an après, que ce n’est pas d’une baguette magique dont nous avions besoin, mais c’est de courage et de choix politique. Maintenant que la population a très bien compris que la situation ne dépend pas de baguette magique, ils ont une épée de Damoclès sur la tête, car ils seront attendus au tournant pour la suite de ce dossier ou pour d’autres problématiques similaires.
Aujourd’hui, c’est la force d’un peuple déterminé qui a triomphé !
On a été là hier !
On est là aujourd’hui !
On sera là demain !
Et on lâche rien !
Merci !
Pour la CGT USD 04,
Cédric Volait
Ci-joint les articles de :
- l’Humanité du 9 septembre intitulé "Sisteron retrouvé ses urgences de nuit".
- La Provence du 8 septembre intitulé "Réouverture des Urgences, la manifestation de la victoire".
- du Dauphiné du 9 septembre intitulé "Lundi de fête aux urgences de Sisteron"
Pour voir :
- l’interview de DICI TV, cliquer sur ce lien :
https://vimeo.com/455575759?ref=fb-share&1 - l’article du site "Rapportdeforce.fr" intitulé "Lutte victorieuse : les urgences de nuit de Sisteron rouvrent", cliquer sur ce lien :
https://rapportsdeforce.fr/breves/lutte-victorieuse-les-urgences-de-nuit-de-sisteron-rouvrent-09077896