A plusieurs reprises, les Fédérations Santé Action Sociale et Services Publics CGT sont intervenues lors de réunions au Ministère
et ont demandé une rencontre avec les Ministres de la Fonction publique et de la Santé, mais c’est un mur de silence. Le
Ministère de la Fonction publique qui a la responsabilité des retraites de la Fonction publique, vient de renvoyer les organisations
syndicales représentant les personnels « dans les cordes » du Ministère de la santé.
Et notre organisation vient d’apprendre que le Ministère de la santé a sollicité le Conseil d’État quant à son interprétation de l’arrêté de 1969, après 45 ans d’application « identique », et sans aucune concertation des organisations syndicales !!!
Les élu-e-s CGT au Conseil d’Administration de la CNRACL n’ont de cesse de défendre ces dossiers depuis plus de 18 mois et d’exiger
l’arrêt immédiat de ces remises en cause.
Des luttes sont en cours dans différents établissements. Des syndicats CGT soutiennent des AP pour des recours administratifs.
Mais ces démarches juridiques doivent être accompagnées d’actions !
Derrière cette offensive envers les infirmières, puis des auxiliaires de puériculture affectées en crèche… se cache le danger de la remise
en cause de la catégorie active pour les autres corps de la Fonction publique ?
Après cette attaque sur des métiers exercés majoritairement par des femmes, les ministères voudront aligner les pompiers ou les policiers,
etc. et remettre en cause la catégorie insalubre pour les égoutiers.
E x i g e o n s :
- La garantie de nos droits tels que définis dans le statut de la Fonction publique, c’est-à-dire le maintien de la reconnaissance de la catégorie active avec une bonification d’un trimestre cotisé par année d’exposition aux travaux pénibles pour bénéficier d’un départ anticipé avec une retraite pleine et entière.
- Continuons de signer des pétitions sur le site des Fédérations CGT Santé Action Sociale et des Services publics