Dans les suites, des fortes mobilisations des 9 et 15 octobre, notre Fédération Santé et Action Sociale CGT a initié une quinzaine d’actions pour l’ensemble de notre champ dans le public, comme dans le privé avec deux temps forts : les 29 novembre et 4 décembre.
Les salariés ont porté l’ensemble des revendications CGT, notamment sur la défense des garanties collectives. Ils se sont fortement mobilisés dans les départements, les régions, devant les établissements, les conseils généraux, les préfectures, les mairies, les antennes territoriales de l’ARS, devant les ARS… Ils ont déposé des motions, des pétitions sur leurs exigences revendicatives CGT locales ou nationales.
Les attaques patronales sur la convention CCN 51 ne laissent aucun doute sur ce qui attend les salariés dépendant de la branche associative à but non lucratif. Ils se sont mobilisés pour exiger l’ouverture de sérieuses et réelles négociations en commission mixte paritaire.
C’est en ce sens qu’une délégation a été reçue au Ministère le 29 novembre pour exiger un délai de survie de la convention, le non agrément de la recommandation patronale par la Ministre. Le 4 décembre, une délégation a, de nouveau, été reçue pour y porter les mêmes exigences, informer le Ministère que la CGT faisait valoir son droit d’opposition sur l’avenant. La Fédération a également remis pour l’ensemble de notre champ plusieurs milliers de signatures de pétitions. Elle a exigé pour l’ensemble des catégories ouvriers/employés du public comme du privé :
- des mesures immédiates d’augmentation
-de salaires,
-de la valeur du point indiciaire,
- l’amélioration des conditions de travail,
- la reconnaissance des qualifications et de la pénibilité…
Notre Fédération a exigé un financement à la hauteur des besoins pour l’emploi et l’offre de soins, que ce soit dans le secteur public ou le privé associatif à but non lucratif. La CGT a informé la déléguée du cabinet ministériel qu’elle avait des propositions, comme l’exonération de la taxe sur les salaires et la création d’un pôle financier public.
Notre Fédération appelle les salariés à rester mobilisés contre les régressions sociales que veulent leur infliger les employeurs, notamment sur la flexibilisation du marché du travail : attaque contre le CDI, les emplois des jeunes et les retraites, la remise en cause des garanties collectives ; elle les invite à participer massivement le 13 décembre 2012 sous toutes formes d’actions : manifestations, rassemblements, mobilisations dans les établissements, appels à la grève…