À l’appel de la CGT et de Sud santé, une centaine d’agents du milieu hospitalier de Quimperlé ont manifesté jeudi 22 octobre au matin, pour protester contre leur exclusion des revalorisations prévues dans le cadre du plan Ségur de la santé.
Les agents exclus des revalorisations salariales liées au Ségur sont employés par le Groupement Hospitalier de Bretagne Sud, GHBS et mis à disposition du Groupement d’intérêt public de Bretagne santé logistique. Il s’agit des agents qui travaillent dans les cuisines, les unités de production, la buanderie, les selfs du GHBS et de Charcot.
La pilule est amère et difficile à gérer pour ces personnes déboutées de la revalorisation salariale prévue de 183 €. « Aujourd’hui, c’est le ras-le-bol, la stupéfaction, l’injustice et l’incompréhension des personnels »
Les deux syndicats, Sud santé et la CGT, rappellent que le groupement d’intérêt public Bretagne santé logistique « a été indispensable et fortement mobilisé pendant la première vague de la pandémie de la Covid-19. Les agents étaient présents pour les patients, les résidents rendant aussi un service et une prestation de qualité à la population. Nous sommes tous des maillons indispensables à l’hôpital. Nous ne sommes pas des sous-agents ! Sans nous, c’est l’assiette vide dans les hôpitaux et les Ehpad. »
Plus globalement, les syndicats demandent une augmentation salariale de 300 €, y compris dans le médico-social et le social, le dégel du point d’indice, la reconnaissance des qualifications, des embauches et l’ouverture de lits avec l’arrêt des fermetures d’hôpitaux et de services.
La prochaine mobilisation syndicale est prévue le 5 novembre à 14 h 30 devant la mairie de Vannes.
Rassemblement prévu le même jour à 10 h, devant le centre hospitalier de Quimperlé.
Lien presse :
https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimperle-29300/quimperle-hopital-les-oublies-du-segur-en-ont-ras-le-bol-7025338
