Nous manquons de bras, nous sommes devenus des « robots du soin »

4 février 2013 / Fédération Santé Action sociale

La santé n’est pas une marchandise, pas plus que la perte d’autonomie. La CGT revendique l’intégration d’un nouveau droit « autonomie » dans la branche maladie de la Sécurité Sociale, financé dans le cadre des propositions de la CGT pour la reconquête de la protection sociale.

La CGT qui se bat, depuis des années, pour un grand service public de la personne âgée, soutient les salariés en lutte. Ensemble, continuons et amplifions les actions collectives pour exiger des pouvoirs publics une prise en charge de qualité de nos ainés.

La CGT revendique :

  • Un financement unique basé sur la solidarité nationale (c’est-à-dire la sécurité sociale) ; la prise en charge des personnes âgées en perte d’autonomie doit demeurer dans le secteur de l’assurance maladie,
  • La création d’un grand service public de la personne âgée,
  • La mise en place d’un ratio : 1 soignant pour 1 résident,
  • Une embauche massive de personnels qualifiés,
  • Une augmentation générale des salaires
  • La reconnaissance de la pénibilité de nos métiers avec un départ anticipé à la retraite,
  • L’arrêt de la marchandisation du secteur sanitaire/médicosocial
    et l’arrêt de l’exploitation des personnels et des familles,
  • L’arrêt immédiat de la suppression des lits d’unité de soins de longue durée, ainsi que l’arrêt de leur transfert du secteur sanitaire sur le médico-social,
  • La requalification des lits d’établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes en lits d’unités de soins de longue durée (USLD) permettant une réelle prise en charge sanitaire des personnes âgées poly-pathologiques,
  • Un nombre de lits publics adaptés aux besoins actuels et futurs, face au vieillissement de la population,
  • Un véritable plan emploi/formation reconnaissant à toutes et tous qualifications et revalorisations salariales ; prendre en charge les personnes âgées doit rester un véritable métier,
  • Un reclassement de tous les salariés usés par leur métier,
  • Le reversement intégral aux services s’occupant des personnes âgées en perte d’autonomie des sommes récoltées par la Caisse Nationale de Solidarité et d’Autonomie (CNSA) abondée par la journée de solidarité, et dont le financement repose uniquement sur les salariés.