Ce 21 mai à 8h30, Claudine, Jérôme et Olivier devaient être auditionné-e-s à
la Gendarmerie de Figeac dans le Lot.
Depuis plusieurs mois, ils sont victimes de discrimination syndicale de la part de la direction de l’ALGEEI 46. Au mois de décembre 2014, l’un d’entre
eux avait été mis à pied à titre conservatoire, tous avaient été convoqué-e-s à un entretien préalable à licenciement.
La mobilisation sans faille des salarié-e-s et de la CGT avait eu raison de l’acharnement anti-syndical : la lutte avait payé et toutes les sanctions avaient alors été levées, l’abandon total de toute procédure disciplinaire avait été obtenu.
Autant dire que les faits reprochés n’étaient pas recevables : la chasse aux syndicalistes devenait de plus en plus évidente.
Aujourd’hui, un cran supérieur est franchi et la discrimination s’est transformée en criminalisation : ces trois mêmes camarades viennent d’être mis-e-s en garde à vue suite à un signalement effectué auprès du Procureur de la République au mois de décembre…
Quel est l’objectif recherché d’une telle garde à vue ? L’acharnement anti-CGT continue dans cette association qui tente d’instrumentaliser la justice à des fins douteuses. La Coordination Régionale et le Comité Régional CGT s’insurgent contre ces manœuvres qui visent à faire des militant-e-s des voyous.
La Coordination Régionale et le Comité Régional soutiennent Claudine, Jérôme, Olivier et appellent :
- au soutien moral des camarades mis-e-s en garde à vue ce jour
- à la solidarité financière afin d’aider à la prise en charge des frais d’avocat (Dons à adresser à l’USD CGT 46 - 2 rue Victor Delbos, Espace Vayssettes, 46100 Figeac)
La Coordination Régionale et le Comité Régional :
- restent vigilants quant aux suites qui seront données à cette affaire
- mettront tout en œuvre pour accompagner ces militant-e-s dans cette épreuve difficile
- se mobiliseront et créeront les conditions nécessaires au rapport de force pour exiger l’arrêt des procédures.