Les salarié-es n’ont plus d’autre choix que d’interpeller le grand public : donateurs potentiels, bénévoles, membres du conseil d’administration, afin d’influer et de revenir, si cela est encore possible, aux véritables principes d’une association humanitaire de renommée nationale et internationale.
Les salarié-es dénoncent :
- une révision de leur convention collective obtenue du fait du chantage de la présidence entre révision ou dénonciation, faisant fi, entre autres, du droit des femmes,
- un désengagement des filières dans lesquelles figurent les emplois les plus précaires : filière insertion, filière aide à domicile. Une lutte contre la précarité affichée, certes, mais pas pour les salarié-es,
- un dialogue social réduit à sa plus simple expression, d’où le recours au conseil d’État, un jugement en appel, des dossiers prudhommaux qui explosent,
- des élections aux conseils de surveillance des établissements faites pour écarter les organisations syndicales !!
- un conseil de surveillance en catimini, organisations syndicales et représentants des ministères ou autres ont été évincés !!
- le 3e plan consécutif de sauvegarde de l’emploi qui s’ouvre le 6 février 2014 pour fermetures d’établissements dûes à de la mauvaise gestion,
- un 4e plan pourrait venir à la suite, mais quand ? Et qui seront les heureux élus ?
La Fédération Santé et Action Sociale CGT appelle l’ensemble des salarié-es de la Croix-Rouge française à se rendre visibles lors du mouvement du 6 février afin de défendre leurs emplois, leurs salaires, la protection sociale, le progrès social et leurs conditions de travail.
Un appel massif à la mobilisation est lancé dans tous les établissements de la Croix-Rouge française.
Un rassemblement devant le siège de la Croix-Rouge Française,
98 rue Didot 75014 Paris, jour d’ouverture du plan social, est prévu le 6 février à partir de 9h30.
Toutes et tous ensemble !
Montreuil, le 4 février 2014