LE TRAVAIL SOCIAL PEUT-IL SE RÉDUIRE À UNE GESTION DES COÛTS ?
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baisse, à tout prix, de la dépense publique, les professionnels du travail social en vivent les impacts au quotidien : confrontés à des « publics » de
plus en plus en difficultés d’un côté, pressurisés par une détérioration de leurs conditions de travail de l’autre.
« Budgets contraints », baisse des dépenses, baisse des subventions, abandon de missions, gestion du social par « dispositifs », non remplacement des professionnels absents, voire licenciements pour raison économique, dénonciation des conventions collectives (CCN 51) sont subies à longueur de temps ! Face à ce rouleau compresseur gestionnaire, comment
re‑humaniser le travail social ? Comment imposer une autre logique qui renoue avec l’accompagnement de la personne dans sa globalité, qui reconnaisse l’utilité du travail social, qui lui redonne son sens ?
C’est le défi qu’il nous faut relever : certes, pour pouvoir continuer à exercer nos professions avec l’implication et la reconnaissance nécessaires, mais surtout parce que les enfants, les jeunes, les familles, les personnes en situation de handicap, les « publics » que nous suivons « méritent » un
accompagnement social de qualité.
Nous devons réaffirmer haut et fort : le social n’est pas un coût, mais un investissement pour la société !
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