Spécial "Salon Infirmier"
Les hospitaliers manifestent sous les fenêtres du ministère de la Santé
dans l’indifférence générale. Affaiblis par la surcharge de travail, les heures supplémentaires non récupérées, déboussolés par l’évolution de leurs métiers qui privilégie les contraintes administratives au détriment du temps passé au chevet des patients, méprisés par les pouvoirs publics qui leurs suppriment la reconnaissance de la pénibilité professionnelle, ils racontent la situation dégradée des catégories passées à la moulinette.
Personne ne semble s’en soucier tant il est vrai que nous sommes tous, d’une façon ou d’une autre, maltraités par des plans d’économies financières dans cette civilisation du rabot et du low-cost.
Est-ce ce fatalisme, redoublé d’une culpabilité à peine voilée qui prend le pas sur toutes autres préoccupations ?
De fait, les caméras les ignorent. Les infirmiers-es n’arrivent pas à attirer le regard comme les pilotes d’Air France, dans les médias. Peut-être est-ce dû à ce petit manque de prestige des blouses blanches en comparaison de l’éclat des uniformes de nos pilotes et de leurs pochettes Hermès (le dieu grec des voyageurs) !
A ce déficit d’image s’ajoute un autre handicap : le dévouement des IDE pour leurs patients ! Il leur est difficile de revendiquer des conditions de travail correctes pour un salaire décent, et de laisser souffrir leurs patients. Nos responsables politiques semblent se poser moins de questions...
C’est pourquoi l’Encart Options leur est consacré ce mois-ci. Une série d’articles, ou plutôt de témoignages, donne la parole à des femmes et des hommes au service de la population. C’est rude et ça secoue ! Un peu comme un atterrissage par gros temps !
Pour lire la suite voir encart joint....