COMPTE RENDU DU COMITE DE SUIVI EXPERIMENTATION

DGOS LE 10 JUILLET 2014

24 septembre 2014

La date de la réunion repoussée de mois en mois a été précipitée par notre mobilisation et manifestation qui fut un succès le 19 juin à Paris. Voir notre site en images : http://www.sante.cgt.fr/Psychologues

En préliminaire à la réunion, la délégation CGT pose trois questions dont deux seront traitées en début de séance, au sujet de la gratification des stages, de l’entretien annuel d’évaluation. La dernière question de droit concernant les agents en CDD présents en mars 2011 et actuellement en CDI pour l’accès au concours réservé, sera traitée dans le point mis à l’ordre du jour sur la résorption de l’emploi précaire.

1ère question : Gratification des stages :
Dans la poursuite des revendications concernant la gratification des stages des étudiants psychologues, depuis septembre 2013 :
La CGT demande que des crédits soient attribués
La DGOS trouve que « c’est un bon deal quand le stagiaire renonce à sa gratification ». Propos particulièrement intolérables pour des représentants de l’Etat, qui se positionnent hors la loi !!! L’administration rappelle néanmoins que la règlementation interdit au stagiaire de faire le travail d’un salarié.

Le discours libéral de la DGOS

Il n’y a pas de crédits fléchés pour les gratifications de stage de psychologue dans la FPH.
Les paramédicaux sont exclus de la gratification par la dernière loi (les étudiants infirmiers reçoivent des indemnités depuis la circulaire d’octobre 2001/ 23€/semaine en première année ; 30€ en deuxième année ; 40€en troisième année.

Les internes sont rémunérés dans le cadre de l’internat ;
Les assistantes sociales et les éducateurs pour lesquels le moratoire a été levé en début d’année, sont issus d’une école en carrière sociale et non de l’université nous dit la DGOS, mais quid des IUT qui forment aux carrières sociales ?

La DGOS se défausse de son obligation à former les futurs psychologues

Lorsque nous évoquons les menaces d’étranglement de la filière psychologique à cause de ces mesures, la DGOS répond que l’instauration d’un quota d’accueil de stagiaires dans les établissements ne peut que répondre à un quota organisé par l’université elle-même ! Le ministère de la santé veut il faire pression sur la formation initiale des psychologues qu’il ne s’y prendrait pas autrement !
Incapable de faire le recensement des stagiaires privés de stage la DGOS demande aux syndicats faire le travail qui lui revient et de lui transmettre les chiffres des étudiants sans stage.

Pour lire la suite voir le document joint.