Les membres élus des trois bassins de l’APAJH 81 (Association Pour Adultes et Jeunes handicapés), sous couvert des organisations syndicales CGT et SNPCE UNSA, font appel à un mouvement de grève le jeudi 26 septembre 2019 devant le siège social à Albi, à partir de 13h pour dénoncer :
- L’abandon des personnes accueillies et suivies (fermeture des Résidences Séniors de Blaye et de Mirandol).
- Le « dégagisme » des personnels salariés suite à cette fermeture.
- Des conditions de travail difficiles voire dangereuses sur certaines structures (Maison d’Accueil Spécialisée de St-Sulpice), liées au non remplacement des personnels.
- Un dialogue social déloyal et une entrave à la représentation du personnel.
- Une gestion financière obscure avec un déficit important.
- Une perte du patrimoine immobilier avec des investissements coûteux et surdimensionnés.
Une cinquantaine de travailleurs médicaux sociaux employés par l’Association pour adultes et jeunes handicapés du Tarn (APAJH 81) étaient en grève dans les 17 établissements d’accueil et de suivi gérés par l’association tarnaise.
« On dénonce un abandon des personnes en situation de handicap avec la fermeture d’établissements comme la résidence seniors de Blaye-Mirandol et la baisse de la qualité des prestations par manque de personnel » explique Carlos Sanchez, représentant syndical CGT.
« Nous ne sommes pas ici aujourd’hui pour des raisons personnelles comme des augmentations de salaire, mais pour défendre des valeurs, des conditions d’accompagnement que nous dictent notre éthique professionnelle » revendiquent les salarié.e.s.
Après avoir obtenu un rendez-vous, le 16 octobre prochain, avec Florence Ferrandi, directrice générale et Denis Cadaux, président de l’APAJH 81, au siège départemental de l’association à Albi, les salarié.e.s ont été reçu.e.s à la présidence du conseil départemental et à la direction de l’ARS.
« Nous avons trouvé le département très à l’écoute. Ils attendent, comme l’ARS, les résultats de l’audit financier de l’association demandé par les salarié.e.s ainsi que les réponses sur les postes de complaisance au siège, explique Coralie, membre salariée du CSE. On a été entendu.e.s par nos partenaires et on ne lâchera pas ».