ACTU MICT N° 124

Journée d’action « psychologues » du 10 avril

Nous avons été reçus au ministère de la santé. Nous présentons les revendications établies en intersyndicale, avec la CGT seule la CFTC a déposé un préavis de grève. Nous abordons en premier lieu la question des salaires et de la précarité. Sur la résorption de la précarité, nous demandons un geste fort du gouvernement, la réponse de la DGOS est : trois circulaires incitatives et de l’augmentation de l’ONDAM prenant en compte le surcoût de cette mesure, mais qui ne sera pas fléchée. Nous demandons que ce soit dans les crédits fléchés. Le problème reste entier pour les postes inférieurs à 50%. Au sujet de la structuration de la profession, actuellement, il y a 89 établissements inscrits dans l’expérimentation. Un comité de suivi aura lieu en mai ou juin.

Concernant la gratification des stages, l’aveu de manque de budget est très décevant et très insatisfaisant. Pour la CAP n°2, la fusion dans un même sous groupe cadre et psychologues est plus satisfaisant.

Rencontre ensuite au ministère de la fonction publique. D’entrée notre interlocutrice joue franc jeu et ne voit pas comment dans le contexte actuel de la nouvelle réduction du budget public annoncé, elle pourrait avancer une telle rémunération. Elle ne comprend pas le décrochage salarial dont nous parlons.

Le vaste chantier évoqué en Septembre 2013 de reconstruction des grilles de la fonction publique, nommé Parcours Professionnel Carrière Rémunération (PPCR), va être long et n’aboutira que d’ici 3 ou 4 ans. Dans ce cadre là une augmentation ne pourra être envisagée qu’en identifiant des responsabilités particulières au sein de l’exercice.

Après-midi : L’assemblée générale avec 500 participants, un franc succès !!

La salle Ambroise Croizat de la Bourse du Travail est remplie. Les syndicats Sud, FO, CFTC et SNP ont été obligés de faire le constat que leur analyse de l’impossibilité à mobiliser les psychologues étaient une erreur… Les participants, jeunes dans l’ensemble, avec la présence d’étudiants, ont exprimé leur colère pour l’annulation de la manifestation.
Mais ils ont aussi exprimé leur désarroi par rapport à leur condition d’exercice.

Face à cette volonté de faire savoir au public, aux médias, aux pouvoirs publics leurs difficultés, injonction a été faite aux organisations présentes d’organiser une manifestation unitaire d’ampleur. La question a été posée d’une grève reconductible. Une date est proposée par l’assemblée de reconduire la mobilisation pour le jeudi 19 juin.
L’inter syndicale va préparer ce mouvement, prochain rendez-vous a été pris pour le 16 mai à la bourse du travail

Grâce à la détermination de la CGT à organiser l’action,
la mobilisation a payé !

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