De nombreuses actions ont eu lieu ainsi que des rassemblements et des manifestations dans tous les territoires. Cela démontre la vigueur et la détermination des personnels pour se faire entendre dans le processus de luttes qui est en cours.
Les restructurations, fusions et fermetures de services ou d’établissements, nous n’en voulons plus. C’est cette même logique qui est à l’œuvre dans tous les champs professionnels et qui nivelle par le bas le salariat avec les conséquences sociales que l’on sait. Le pacte de responsabilité, la loi Macron, la réforme territoriale, la loi Santé, la loi d’adaptation de la société au vieillissement ou les attaques contre le travail social impactent fortement les conditions de travail ainsi que la qualité de vie des salarié-e-s. Rassemblé-e-s, les salarié-e-s sont venu-e-s redire leurs revendications sur les emplois, contre la précarité, pour la défense des droits acquis, pour des salaires reconnaissant les qualifications.
Les luttes doivent encore s’amplifier. Les occasions ne manquent pas suite aux passages en force sur la loi santé, sur la loi de déontologie des fonctionnaires ou sur l’accord minoritaire « Parcours Professionnels, Carrières et Rémunérations ». Ce sont autant de témoignages de l’action brutale et régressive du gouvernement. Avec un objectif national d’évolution des dépenses d’assurance maladie à 1,75%, un minimum historique, qui vient cyniquement célébrer les 70 ans de la Sécurité Sociale, c’est une attaque inédite que le gouvernement lance contre l’ensemble de la protection sociale.
C’est une réponse inédite que nous devons préparer pour restaurer ensemble la dynamique positive du progrès social.