USD 32 : Clinique Embats 22ème jour de grève

3 décembre 2015

Derniers rebondissements dans le conflit de la clinique d’Embats.Le médiateur de la République, a fait aujourd’hui son ultime proposition qui devait être soit acceptée soit refusée. Mais si refus, celui-ci devait être argumenté.

Il a donc proposé une augmentation salariale de 15O € brut (116 € net) pour les infirmiers et de 70 euros brut (54 € net) pour le reste du personnel. Plus une prime d’intéressement qui serait déclenchée à partir de 140000 € de Capacité d’Auto financement de la clinique.

Le médiateur a demandé à chaque partie de prendre une heure pour bien réfléchir et bien peser le pour et le contre.

Les représentants des personnels sont donc sortis expliquer cette proposition aux salariés. Au terme de l’heure un vote a été organisé à bulletin secret pour que chaque salarié puisse voter sans pression et en totale démocratie. Cette proposition a été acceptée à la très grande majorité 84 % (il a même été fait appel aux absents qui ont eux aussi pu voter).

Le médiateur a demandé que les salariés s’expriment en premier sur leur choix, une fois le compte rendu du vote exprimé devant la direction, Monsieur Philip (alors qu’il avait sollicité une médiation, alors qu’il était d’accord sur le fait que le médiateur fasse une proposition) a refusé la proposition du médiateur. Sa position est incompréhensible et contradictoire avec l’affichage qu’il veut laisser
paraitre. Les salariés ne connaissent toujours pas la position officielle de l’unique actionnaire : Pierre PHILIP.

Le médiateur n’a pu que constater la situation de blocage générée par le refus du directeur. De fait, la clinique reste fermée alors que les salariés ont rappelé que s’ils acceptaient la proposition du médiateur en revoyant leurs revendications à la baisse (de moitié par rapport au début du conflit) c’était pour rouvrir dès demain la clinique.

Son attitude irresponsable plonge les salariés mais aussi les patients dans la tourmente. Ce sont 38 emplois qui sont en jeu par la position de blocage du directeur. Et des patients toujours pas pris en charge comme ils le devraient. Nous savons l’hôpital psychiatrique totalement saturé.

Ce soir, les salariés étaient prêts à travailler mais le directeur en a décidé autrement, et cela plonge les salariés dans la peur du lendemain. La peur et l’inquiétude engendrent la colère.

EMBATS, mardi 1er décembre 2015