Début janvier, Élisabeth Borne a présenté les grands axes de la réforme des retraites qui a tout de suite provoqué de vives réactions. Malgré les mobilisations sociales, le gouvernement droit dans ses bottes, a présenté le texte aux parlementaires en procédure accélérée. Après des débats houleux, le gouvernement, pour la 10ème fois dans ce mandat, a dégainé le 49.3.
La gravité de la réforme proposée et le véritable déni de démocratie dont font preuve le gouvernement et le président de la République, justifient que la mobilisation se poursuive et s’amplifie.
L’unité syndicale reste solide, l’opinion publique soutient toujours massivement les mobilisations, des solutions existent pour améliorer notre système de retraite, continuons à convaincre et à mobiliser.
La CGT exige l’ouverture de négociations dans le cadre d’une nouvelle réforme juste et solidaire :
- retour à un départ à 60 ans,
- reconnaissance de la pénibilité des métiers de la Santé et de l’Action Sociale (public comme privé) avec une bonification d’un trimestre tous les ans permettant un départ à 55 ans avec une retraite pleine,
- pension minimum au niveau d’un SMIC revalorisé à 2 000 € nets,
- prise en compte des années d’études et/ou de recherche d’emploi,
- indexation des pensions sur les salaires.
Avec de nouveaux financements :
- fin des exonérations de cotisations sociales (plus de 150 milliards par an « offerts » au patronat)
- hausse du taux de cotisation modulé suivant la plus-value réalisée par l’entreprise
- hausse générale des salaires et égalité professionnelle femmes-hommes permettant une augmentation des cotisations sociales,
- créations d’emplois dans tous les secteurs où il y a des besoins et notamment dans le secteur de la santé et de l’action sociale.
Continuons à faire circuler la pétition intersyndicale. Prochain objectif : 1 500 000 ! : La réforme à 64 ans, c’est non !
Vidéo : La retraite expliquée de A à Z
Depuis la première journée de mobilisation le 19 janvier dernier jusqu’à aujourd’hui, la mobilisation ne faiblit pas. Continuons à organiser de assemblées générales, des appels à la grève y compris reconductible partout où cela est possible pour gagner définitivement le retrait !