La Sécu, c’est notre avenir !

30 juin 2014

Depuis plus de trente ans, toutes les mesures gouvernementales inspirées d’un même modèle dicté par le patronat se succèdent dans l’objectif de réduire le « déficit de la Sécurité Sociale ». On en voit tous le rEsultat : PRENDRE A LA SECU, AUX USAGERS, AUX SALARIE-ES, AUX PERSONNELS


Ainsi, toutes les « réformes » ont visé à réduire les remboursements et prises en charges des assurés sociaux, malgré les augmentations de leurs cotisations, à réduire les dépenses des hôpitaux, établissements sociaux et médicaux et sociaux. Le « pacte de responsabilité » s’inscrit dans la poursuite de cette logique.

En ces temps de crise économique et sociale majeure, de plus en plus de citoyens renoncent à se faire soigner par manque de moyens.
Le service public sanitaire et social est déstabilisé, fragilisé, démantelé méthodiquement par la suppression de services, voire d’établissements et d’hôpitaux entiers, privant ainsi les assurés sociaux et les usagers de leurs droits fondamentaux d’accès aux soins, services sociaux et médico-sociaux de qualité, de proximité.
Les personnels n’ont alors plus les moyens de prendre soin des personnes tout en voyant leurs droits sociaux remis en cause : suppressions massives d’emplois, dégradation de leurs conditions de travail, remise en cause des droits du travail, gel des salaires, déqualifications de leurs fonctions, et précarisation des emplois restants.

POUR ENRICHIR LES ACTIONNAIRES

Le discours et la méthode sont bien rôdés : la Sécurité Sociale « serait malade » de ses dépenses ; les cotisations sociales et les impôts des entreprises sont des charges insupportables !
Alors qu’elles suppriment massivement des emplois, les plus grandes entreprises du CAC 40 se voient inlassablement exonérées de cotisations sociales représentant plusieurs centaines de milliards d’euros !

Tout en reversant en dividendes aux actionnaires les profits ainsi dégagés, ces grands groupes dépensent des fortunes colossales pour s’engager dans des opérations financières à grande échelle.
Pour exemple, le groupe de santé australien Ramsay va ainsi dépenser plusieurs centaines de millions d’euros pour racheter le groupe Générale de Santé et devenir ainsi un des leaders européens dans la prise en charge de la personne âgée.

Bien que financés eux aussi par la Sécurité Sociale mais n’étant pas soumis aux mêmes contraintes que le service public, et parce qu’ils considèrent la santé et l’action sociale comme des marchandises, les usagers comme des clients, ils investissent dans ces secteurs pour faire grossir encore et encore leurs profits, quel qu’en soit le prix à payer pour les usagers et les salarié-es.

PRENONS NOS AFFAIRES EN MAIN ! REAFFIRMONS L’UTILITE SOCIALE
DE LA SECU ET DES SERVICES PUBLICS
ET LEURS VALEURS DE SOLIDARITE

Par le développement de l’emploi, des salaires, par l’arrêt des exonérations des entreprises qui cassent l’emploi et les salaires, par une modulation des cotisations des entreprises tenant compte des créations d’emplois, nous pouvons donner les moyens à la Sécurité Sociale de répondre aux besoins fondamentaux des usagers.

Lire le tract en pièce jointe.